CLIN DIEU


Qui peut dire où nous étions et ce que nous étions avant la naissance (ou plutôt avant la fécondation, car la naissance n'est pas le début de la vie : on peut entendre le coeur du futur bébé battre dès le premier mois ( alors perceptible à la première écographie).`





Selon certaines traditions orientales,   le corps ne serait qu’un véhicule permettant à l’esprit de revenir à sa source après un nombre infini d’incarnations, ce qui serait le sens même de l’existence;


Quel étrange "cadeau" que la vie  pour ceux qui la passent à la gagner et d'autres à survivre ...

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Notre vie n'aurait-elle pas plus de sens que celle d'une fourmi ?

en quête du bonheur

Notre quête du bonheur commence généralement par la sécurité, pour nous et nos proches ( logement, alimentation, santé, éducation, satisfaction de nos besoins vitaux et élémentaires....)


Mais le bonheur *se trouve souvent là où on ne l'attend pas ... contrairement à ce que l'on croit, on ne doit pas l'attendre forcément de la richesse ; le bonheur se double même quand on le partage, il appartient à ceux qui rendent heureux autour d'eux en influençant positivement tous les domaines de notre vie ( la santé comme les relations sociales, etc...)

en quête de sens à donner à notre vie

La sécurité et le confort obtenu, l’étape suivante est donc la quête de sens...

Il semblerait que pour être épanoui nous ayons besoin, non seulement de nous sentir en sécurité, mais surtout de nous sentir utile, et souvent de nous engager. Beaucoup le font en vivant une passion, un sacerdoce, un charisme, une activité artistique ou créative, et même en faisant de la politique (pour le bien commun)...

Quand notre vie est bien remplie, il ne nous reste plus alors qu’à accepter l’idée de la perdre.

en quête d’immortalité

La tentation de survivre au-delà de notre propre vie peut venir de la peur, en mourant,  de disparaître; et notre instinct naturel de procréer, de transmettre nos gènes comme de donner à la postérité, un héritage, des valeurs, des œuvres… est aussi une façon de ne pas disparaître totalement.

Pourquoi vit-on en sachant que nous allons mourir?

S'il n’y a pas de but, qu’est-ce que je fais là ? Pourquoi ? A quoi ça sert ? A quoi je sers ?  Qui a créé l'univers et comment se peut-il qu'il n'est ni fin ni début ?

Si en mourant, le corps cesse simplement de fonctionner, le mort ne souffre plus et ne sait même pas qu'il est mort

mais si c'était le départ d'une "âme" qui s'échappe du corps hors service ?...


La vie n'aurait-elle d'autre but que celui que nous lui donnons ?



Si nous étions dans le néant avant notre naissance , pourquoi en serait-il autrement après notre mort  ? mais ...

si avant notre naissance nous étions dans le néant, qu'est-ce ou qui nous en a tiré ? et pourquoi serait-il impossible que cela se reproduise ?

  

et après ?

l’au-delà de la mort, sera-t-il le début de quelque chose  ?

Dans le judaïsme, les justes "auront le pouvoir de revivre". La résurrection doit avoir lieu à la fin des Temps ; « Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle » 'Daniel 12.2) ; ceux enterrés en Terre d'Israël seront les premiers à revenir à la vie,  suivis par ceux enterrés à l'étranger; c'est ainsi que des rabbins ont demandé à être enterrés  en position debout pour être les premiers à courir au devant du Messie ...

Contrairement à la réincarnation, la résurrection suppose un passage physique entre le monde des morts et le monde des vivants. Sa conception diffère  selon les religions.

Dans l’Égypte antique, on croyait à l’immortalité, d'où l'embaumement, et les rites funéraires pour aider la momie à entamer son voyage vers le pays de l’éternité. Le dieu de la mort Anubis (avec son haleine...non, sa tête de chacal) était gardien de la balance :il y posait le cœur du défunt et la plume de la vérité et selon le côté où elle penchait, le mort rejoignait le dieu Osiris dans l’au-delà ... ou pas.

idem dans la mythologie gréco-romaine qui multiplie les visites aux enfers (Héraclès, Thésée, Psyché, Ulysse, Enée...) avec la fameuse descente aux enfers d' Orphée  pour ramener sa femme défunte, Eurydice;  mais  pour se retrouver ensemble dans le monde des vivants, il n'avait pas le droit de la regarder durant la remontée ...( ce qu'il fit, hélas, comme l'épouse de Loth, qui fut transformée en statue de sel en se retournant malgré l'interdit, sur la destruction de Sodome...est-ce bête !)

ha, ha....

Dans le christianisme, les fidèles n'attendent plus ... que son retour glorieux.


Dans l'Islam, qui rejette ce qui ne lui convient pas dans la modernité d'un occident mécréant,   son prophète Mahomet a transmis la parole d'Allah qui fera revivre tous les morts en les sortant de leurs tombes le Jour de la résurrection. Ce jour est également appelé le jour du retour puisqu’Allah réintégrera les âmes dans leurs corps.« Qui redonnera vie aux os devenus poussière ? » Réponse : « Celui qui les a créés la première fois. » (Coran 36/77-79).

Dans les trois religions monothéistes, la doctrine de la résurrection est source d’espérance en l’avenir et incitation à mener une vie juste dès aujourd’hui.

une autre voie, (bouddhiste ou ascète) consisterait à apprendre à se contenter de ce que l’on a et à se libérer de ses besoins et désirs.

Le judaïsme est le creuset du monothéisme qui attend  l'avènement du messie promis par Dieu, le Dieu unique de toute l'humanité, pour instaurer son Royaume.



Nous n'avons pas peur de nous endormir et nous renaissons déjà de nos profonds sommeils ; en attendant une mort sans réveil, il nous faut d'abord traverser notre présent et consentir à une autre mort qui n'est pas la mort physique mais celle de notre ego dans notre combat spirituel *... (ce vrai djihad dont parle le Coran souvent traduit à tort par "guerre sainte" parce que les terroristes  ne retiennent que le djihad, dit mineur, qui vise la destruction des ennemis de l'islam) .

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Nous sommes les artisans de notre humanité en gestation.

Croyants ou pas, nous avons reçu une conscience, nous ressentons des émotions, avec plus ou moins d’empathie et un potentiel d' intelligence à developper qui nous permet de prévoir le résultat de nos actions et d’anticiper le futur (par exemple les bouleversements climatiques que nous créons ou la sauvegarde de cette biodiversité que nous mettons en péril).

Ces capacités nous obligent à une certaine morale.

et avant  ?

Pourquoi la mort serait-elle l'après vie ?



puisque la naissance est un passage vers la vie, pourquoi la mort*ne serait-elle pas le passage vers autre chose ? ...Mourir existe, la mort n'existe pas *!

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Quelle que soit la tradition religieuse, la mort n‘est pas une impasse, mais un passage :  c'est même ainsi qu'on la désigne : le passage (la paque en hébreu) de notre monde à celui de Dieu... et la Croix* en est la porte pour les chrétiens...



pour les chercheurs de Dieu le clin Dieu* de Pâques nous fait tressaillir de joie * et, nous répète surtout, en attendant  :

Aimons-nous vivants !

... il a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce-Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu  aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assisà la droite de dieu le Père tout-puissantt, d'où il viendra jugé les vivants et les morts ..

Questions restées sans réponses ou, du moins, sans preuves ; même les témoignages des  EMI et leur vision de cette lumière éblouissante au bout du tunnel, parfois même la présence des proches décédés, et surtout cette paix difficile à définir et à quitter,   ne peut convaincre que ceux qui ont envie d'y croire.

Si la mort demeure une énigme, n'est-ce pas dans cette incertitude que réside la beauté de la quête spirituelle ?

Il est né de parents juifs, il a vécu au sein du judaïsme et rien ne permet de mettre en doute sa judéité.

ll l'a dit lui-même:

Amen, je vous le dis: Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout se réalise.

Le Messie (Christ) existait dans la pensée juive bien avant que Jésus ne naisse à Bethléem même s'il n'est pas celui espéré par les juifs qui ne l'attendent que pour la fin des Temps.


Le christianisme n'est donc pas une religion telle qu'on l'entend, c'est l'histoire d'amour des chrétiens qui a commencé  bien avant qu'une théologie du remplacement essaie de justifier que Dieu ait choisi une nouvelle alliance.

En ce temps là, les chrétiens sont encore  juifs , disciples d'un rabbin charismatique, Yeshoua (Jésus) qu'il vont reconnaître comme le Mashiah (Messie) tant attendu par Israël.

l'Eglise primitive s'est bel et bien enracinée dans le Judaïsme Biblique..

Jésus est Juif, né d'une femme juive et ses douze apôtres, tous Juifs, n'ont pas changé de religion et continué d'aller à la synagogue mais en relisant la torah à la façon de Jésus qui continue de l'habiter...

Face à  la décomposition des corps, le vertige du néant nous empêche de croire que l’au-delà de la mort puisse être le début de quelque chose !  et pourtant, même ceux qui n'y croient pas se surprennent à parler à leurs proches défunts parce que leur mort ne nous laisse pas seulement démunis, elle nous renvoie à notre propre mort ..