Les feuilles mortes

se ramassent à la pelle,

les souvenirs et les regrets aussi...


                          mais dans nos cimetières

                    ‘‘des fleurs se lèvent de terre

                  qui sont comme le pardon des morts’’

                                                      Lublicz Milosz

Dans cet évangile, Jésus épingle les faux-dévôts parmi les scribes et les pharisiens comme Molière le fera plus tard avec un clerc hypocrite et arriviste dans son Tartuffe et dans la foulée, tous ceux qui disent et ne font pas ou fais ce que je dis, pas ce que je fais ...



Souviens-toi que ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est elle

qui te porte !  Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi de

Moïse dira Jésus ! sa critique ne porte pas sur l’observation de la

loi de Dieu donnée à Moïse mais sur l’imposture d’une attitude

moralisatrice qui impose aux autres ce qu’elle tolère pour

elle-même.

Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé

Jésus est surtout sévère envers ceux qui recherchent les honneurs au lieu de chercher à être honorables.

Si vous voulez l’éclat; efforcez-vous d'être ce que vous voulez paraître dira St Bernard de Clairvaux



‘‘ils aiment les places d’honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues, les salutations sur les places publiques...’’

Quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le

dernier de tous et le serviteur tous ! Mc 9.30-37

Dieu sait tout de nous, inutile de frimer ! pour être le sel de la terre, la lumière du monde ! il nous faut devenir doux et humble de coeur !

Fais c’que j’dis, pas c’que j’fais !


Comment celui qui instruit ou qui conseille pourrait-il s’octroyer le droit de franchir les limites qu’il impose ?


« Il ne s’agit pas de penser en chrétien, et de vivre en païen... il faut être cohérent avec sa fo(Pape François).


L’engagement et l’intégrité en matière d’éducation, de religion, de politique, en dehors de toute considération partisane,  plus qu’une nécessité, est un vrai devoir.


cela concerne donc tout un chacun ...


L’éducation, c’est l’exemple...


‘’Y a qu'à... Faut qu'on’’


voilà ce que je suis parfois, peut-être, surement, comme tous ceux que le syndrome du ‘’Fais c’que j’dis, pas c’que j’fais’’ vient frapper à l’insu de son plein gré ! 

Qui peut assurer n’en avoir jamais été la victime consentante  ? L’enfer est pavé de toutes nos bonnes

volontés qui n’ont pas été

suivies d’actes : par lâcheté,

paresse, proscratination..

peu importe la mauvaise excuse :

nous avons dit et nous n’avons rien fait ;  péché par omission ou mensonge qui nous a donné le beau rôle.

si la confiance naît de l’écoute,

elle se traduit en actes ...

Si bien qu’à ceux qui frappent à la porte et disent :

Mais, Seigneur, te rappelles-tu, j’ai dit...

Dieu répondra :

Je ne te connais pas !

En revanche, à ceux « qui font »,

il dira :

Tu es pécheur comme l’écarlate, comme neige tu blanchiras

Celui qui croit au ciel comme celui

qui n’y croit pas, revendique la

PAIX ... tous, nous la voulons pour nous.. mais pour les autres ?





Voeu pieux (ou pas) !

mais de quelle paix parlons-nous  ?

de quelle bienveillance sommes-nous capables  ?

de quelle compassion ?

de quelle tolérance ?


La critique est facile...

mais c’est parfois, aussi,  perdre

une bonne occasion de se taire.


Ce que Jésus nous demande, c’est d’être C.O.H.É.R.E.N.T ! 

comment ? que votre oui soit oui ...

dis ce que tu fais, fais ce que tu dis !

Notre relation avec les autres  dépend de notre INTÉGRITÉ ; peut-on compter sur moi comme

j’aimerais pouvoir compter sur les autres ?

ma parole suffit-elle ?

Chaque fois que je tiens mes engagements (même le plus petit comme d’être à l’heure au RV) mon compte «cohérence» se voit créditer ; chaque fois que je ne tiens pas ma promesse, mon compte est bon ... pour un débit de confiance ;  pire ! si je suis (presque)  toujours débiteur, tôt ou tard je serai responsable de sa fermeture.


Cette confiance,  que l’autre nous accorde, conforte en plus la confiance que nous devons avoir en nous-même pour trouver la force d’aller jusqu’au bout de nos décisions !

Bref,  Jésus doit surement déplorer que nous nous prétendions chrétiens 

en l’imitant si peu.

Anti-clérical, Brassens l’a été sans vergogne

mais c’était un humaniste ; en chantant ...


’Les "Saint-Jean bouche d'or",

les charmeurs d'auditoire,

les placements de sentiments de tout repos,

et les billevesées de tous les répertoires,

et les morts pour que naisse un avenir plus beau,

Je ne crois pas un mot de toutes ces histoires.

Mais j'envie les pauvres d'esprit pouvant y croire’’


il  rappelle ce que disait Pascal :

il y a dans chaque homme un vide en forme de Dieu

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COIN PRIÈRE


HEUREUX les pauvres d’esprit !

non pas au sens de simplets… mais parce qu’ils ne sont pas blasés, qu’ils savent encore s’émerveiller et se réjouir comme un enfant qui reçoit un cadeau !


Heureux ceux qui ne sont pas prisonniers de leur suffisance et qui reconnaissent dans leurs vies des blessures, des failles, toutes ces brèches dans lesquelles ton amour peut passer


Seigneur, aide-moi  à prendre conscience de mon orgueil et de m’en délivrer  ...