Il était une fois … un homme riche qui festoyait chaque jour, trop occupé par ses affaires pour «voir» le pauvre Lazare  qui squattait le trottoir devant sa maison …

Qui se préoccupe du nom et du sort d’un mendiant au coin de nos rues ?

Jésus, lui, l’ appelle par son nom  alors qu’il n’a pas "reconnu" le riche  ...

le roi du Royaume des cieux nous dit pourquoi dans une autre parabole (Mat 25, 31-46) :

je ne vous connais pas .... " car j'avais faim et vous ne m'avez  pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ... "

chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait."

‘Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité’ avait dit Neil amstrong, en posant le premier pas de l’homme sur la lune..

Le riche de la parabole ne vit pourtant pas sur une autre planète mais il n’a pas fait ce pas qui le sépare de Lazare, le SDF qui est devant sa maison...  Un pas que, nous non plus, nous ne pourrons plus faire après la mort quand le fossé que nous aurons creusé sera devenu infranchissable entre Dieu et nous.

C’est ce pas qui manque à notre humanité pour rendre notre monde plus juste !

Ce n’est pas la richesse mais le mépris des nantis pour le sort des plus démunis qui creuse cet abîme.

Il ne suffit pas de créer de la richesse, il faut aussi savoir la répartir équitablement.

Notre monde a changé ; nous aussi

nous devons changer et tout faire pour 

en finir avec les inégalités ; nous en avons les moyens.

Qu’est-ce qui est le plus insensé ? une

société qui consacre la plus grande

partie de son budget à préparer ou faire

la guerre ou  s’en servir pour une

redistribution, entre les plus aisés et

les moins bien lotis  ?

La violence appelle la violence et faire le bien par peur de la punition ne sert à rien ; on ne peut entrer en Terre promise que par la brèche de l’amour … inutile d’attendre des messages occultes pour s’assurer d’une autre vie dans l’au-delà.

"S'ils n'écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu'un pourra bien ressusciter d'entre les morts : ils ne seront pas convaincus".

Une seule est passée outre ...Marie ! et c’est pour nous répéter : convertissez-vous ! lors de ses apparitions ...

Comment pourrait-elle résister à nous mettre en garde tant est grand l’amour d’une Mère .

L'enjeu de cette parabole post-mortem n'est pas le procès de

la richesse ou de l’argent mais celui de notre individualisme qui engendre l’incapacité de travailler au bien commun de

la société, et cette culture du provisoire qui mine la vie familiale.

L’évangile nous invite sans cesse à nous en libérer pour voir les frères qui sont à notre porte, les sans-abri, les sans-travail, les sans-papiers de notre temps.

C’est au combat pour la justice que nous sommes appelés pour entrer dans la vraie vie.

Faire la charité ce n’est pas seulement se donner "bonne conscience"

Clic sur l’image pour ré-écouter l’Abbé Pierre nous ... engueuler

Notre monde est devenu un vaste champ de compétition : course à l’emploi, à la promotion, aux meilleurs avantages, vies jetables et existences sacrifiées.…

Notre planète, telle une cocotte minute, est prête à imploser si on ne

libère pas la pression mais que faire si le progrès ne libère pas : plus d’électricité, de pétrole, de télécommunications et notre civilisation s’écroule...

La  désertification par l’exploitation inconséquente de la planète et la guerre propulsent des millions de migrants à nos portes. Les avancées de la science et ses prouesses technologiques ne rétablissent pas l’équité dans  le monde... 

Nous faudra-t-il toucher le fond pour donner le coup de pied salutaire qui nous fera remonter à la surface ?

clic sur l’image ( le syndrome du Titanic)

Vous voulez la misère secourue , moi je la veux supprimée  Victor Hugo

et quel en est le salaire ? sinon le salaire de la peur souvent et un sentiment d’insécurité !

et si on éduquait les enfants au contentement et non à l’avidité permanente ? Une avidité stimulée par la publicité, qui affirme qu’il nous manque toujours quelque chose.

Pierre Rabhi

COIN PRIÈRE

Il n’est pire solitude que celle qui nait de l’indifférence  des autres

Puisse cette parabole laisser entrer sa lumière jusqu’à l’intime de nos coeurs

Que naisse en nous un amour assez fort pour effacer nos préjugés et nos égoïsmes

Que nos oeillères tombent et voient le visage de nos frères , ceux qui sont restés au bord de la route, les boiteux, les estropiés, les aveugles, les sourds ...

Que se répande sur la terre cette compassion qui unit les hommes de bonne volonté

et que le regard que nous portons sur les autres nous révèle ta présence, Seigneur,

et nous sauve de l’abîme

Amen

CLIN DIEU

Dans la ferme familiale, le paysan, sa femme, ses enfants et son vieux père étaient attablés et dinaient.

Le vieil homme, devenu inutile et atteint de la maladie de Parkinson, n’arrivait même plus à tenir son bol de soupe ; il venait de le renverser encore une fois. Son fils exédé (et encore plus par sa femme qui ne supportait plus ce beau père qui ne se décidait pas à mourir), alla chercher une couverture et décida que le grand père serait désormais relégué dans la remise.

Le plus jeune de ses fils s’empara alors de la couverture et se mit à la déchirer en deux.

-que fais-tu malheureux ! tu n’as pas honte , s’écria le père.

- je garde cette moitié de la couverture pour toi, répondit l’enfant, pour quand tu seras vieux....

Ce conte populaire nous rappelle les paroles de Jésus :

on usera pour vous de la même mesure que vous aurez usé avec les autres

L’empreinte chrétienne était encore trop présente pour ne pas ajouter la  FRATERNITÉ  à la devise de la République

Trop de liberté peut nuire à l’égalité, trop d’égalité peut entraver la liberté, seule la FRATERNITÉ peut apporter cette ÉQUITÉ qui se traduit pour le croyant par cette insatiable quête du paradis perdu de l’homme tourné vers l’Invisible quel que soit le nom qu’il Lui donne.

l’AUTOMNE est arrivé !

ne cédons pas à la dépression dite saisonnière ! chaque minute de blues nous prive de 60 secondes de bonheur

clic sur l’image pour revoir le

CLIN DIEU précédent