Le vin dans la Bible
   
 

La Bible a fait pour le vin une pub incomparable… contresignée par Dieu lui même depuis Noé et le premier miracle de Jésus qui fut de changer l’eau en vin aux Noces de Cana. Vinum bonum baetificat cor hominis ( le vin, quand il est bon, réjouit le cœur de l’homme ! )

 

Levons donc sans hésiter notre coupe à l'amitié ! Mais si la démesure est la règle en amour, elle ne l'est pas en matière d'alcool ; l’Eglise prône la tempérance et condamne l'ivresse

 
 

"...le vin s’identifie pleinement à l’Eglise ; comme l’Eglise il est catholique et romain. Catholique, c'est-à-dire universel;  universel parce que présent dans le monde entier et apte à être compris par toutes les cultures, même si tous les hommes ne l’apprécient pas. Romain, parce qu’il est lié à un terroir –c'est-à-dire un vigneron, des clients, une histoire, une géographie, un sol et un climat-, et si on lui retire ce terroir le vin n’est plus du vin, c’estdu vulgaire jus de raisin fermente

 

Catholique et romain ne s’opposent pas, l’universel ne s’oppose pas au particulier, l’un sans l’autre ne peut exister.

Si nous vivons uniquement dans le particulier nous sombrons dans le nationalisme et la haine des autres. Si nous vivons uniquement dans l’universalisme, nous oublions notre héritage, notre mémoire, notre sang et nous même.

 
 
 

Dans les deux cas, c’est la mort. C’est pour cela que l’histoire du vin n’est pas seulement une simple histoire de la boisson ; c’est l’histoire de la vie, et c’est l’histoire des hommes."

Jean-Baptiste Noé – Histoire du Vin et de l’Eglise, 2010