Est-ce ce découragement qui se traduit par un désintéret croissant pour l'engagement dans tous les domaines (engagement citoyen, matrimonial, religieux, bénévole...etc) ou bien n'est-il que le révèlateur du développement de l'individualisme ?

Comment alors redonner  l'envie de s'engager et les raisons de le faire ?

Mai 1968 était une revendication d’autonomie face à un pouvoir de plus en plus détaché de la société ; c'était une tribune inespérée pour contester toutes les hiérarchies mais sans forcément chercher un renouveau institutionnel.

de la libération de la parole à

cause toujours, tu m’intéresses...


Mais cette rupture dans la société française sera finalement de courte durée ; si elle fut suffisamment contagieuse et intense pour révéler les contradictions de la société française d'après-guerre et marquer toute une génération, elle s'essoufflera dans sa difficulté à  supprimer toutes les tutelles et la transition sera difficile ... mais


Rien de nouveau sous le soleil (Ecclésiaste I,9)

... de la "La chienlit, c’est lui !" (qui détournait les paroles du Président de Gaulle de l'époque)

à "Macron démission" ,  la contestation est toujours là , davantage peut-être dans les réseaux sociaux sous le couvert de l'anonymat que dans la rue pour accélérer le mouvement ou préserver des acquis  avec des  slogans adaptés aux évènements et au gouvernement en place .

















La longévité n’est plus vécue de la même manière depuis l’augmentation de l’espérance de vie. On souhaite vivre mieux en conservant un corps sain et surtout une apparence « qui fait jeune »… à tel point que, pour certains,  cette quête est devenue une obsession .

et  le conflit des générations ne date pas hier !

Le "Sois jeune et tais-toi !" ne fleurit plus sur les murs, c'est plutôt le jeunisme qui serait à la mode (la discrimination basée sur l'âge a basculé au détriment des plus vieux) ; et les anciens, qui ne se croient pourtant pas has been, reprochent à la jeune génération son manque d'enthousiasme et son irrespect ; ce qui n'est  pas nouveau non plus...

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“Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans.”

Socrate, Vème siècle avant JC





Le jeunisme ne serait d'ailleurs pas péjoratif s'il ne dénonçait une société de plus en plus individualiste et narcissique... une société d’apparence.

Mais tous les jeunes ne flambent pas leur vie à cause du sexe, de la drogue et de l'alcool ... la grande majorité  bricole en attendant des jours meilleurs; les mieux lotis  se sont fait une place au soleil dans le monde de la hight tech, notamment, auquel ils n'ont pas besoin de s'adapter ; ils ont grandi  avec Internet et sont donc ultra-connectés.


Good news is no news   


Il est bien rare que l’actu donne l’occasion de se réjouir ; c’est même la surenchère  des mauvaises nouvelles dans les medias.(idem sur les réseaux sociaux qui les relaient dans le monde entier en un temps record.) ;

Peut-être arrêterait-on de diffuser les infos dramatiques si , en plus des catastrophes naturelles, nous n'en fabriquions nous-mêmes et si nous n'étions pas des consommateurs avides de thrillers et de ces infos  qui font peur !  

Il n'est donc pas cynique de dire qu'un drame peut être le coup de pied qui peut nous faire remonter à la surface...    


Paradoxalement, la peur devant toutes sortes de périls (catastrophes naturelles, prédateurs en tous genres, accidents de la vie et de la route...) répond  à notre besoin de sécurité ; notre cerveau est, dit-on , programmé pour la survie ; il est donc conçu pour nous prévenir d’un danger éventuel, pour mémoriser le stress et pour gérer la production d'hormones (adrénaline, cortisol, épinéphrine...) qui en découle.

Un désenchantement entretenu par les medias ...

c'est quand même répété 365 fois dans la bible... qu'est-ce qui m'a pris de l'oublier et de tomber dans le panneau du découragement

Qui n'a jamais été affecté par cette MALadie: le dérouragement, au point de penser que rien ne va plus, que personne ne l'aime, qu'il n'arrivera à rien, qu'il est nul !

Sais-tu qui tu es tant que tu n’as pas été mis à l’épreuve ? mais comment la surmonter , quand nous sommes dans l'abattement ? Le découragement n'affecterait-il que les êtres humains ?




Comment remotiver ? vaincre l'apathie, décrocher une lueur d'intérêt dans un regard éteint, un sourire au lieu d'un rictus, sans tomber  sous le coup de l'exaspération dans le "syndrone orangina": ce "secoue-toi un peu" qui ne sert à rien et ne relève pas le niveau de sérotonine... sauf à réveiller seulement l' agressivité ...

La libération de la parole va modifier l’ordre du jour de notre société qui devra prendre le temps de s’arrêter. Des mouvements sociaux de grande ampleur revendiquent alors des droits civils et politiques nouveaux ;


La "Bof génération" ...

conclusion

C'est la dose qui fait le poison disait Paracelse,

tout en ce bas monde est question d'équilibre




BREF...Ne te décourage pas, c'est souvent la dernière clé du trousseau qui ouvre la porte.


"N'ai pas peur !"

L’insurrection n’était  pas dirigée uniquement contre le pouvoir gaulliste, elle l'était aussi contre le despotisme du parti communiste ; elle mettait en évidence le besoin de communication et dénonçait le projet capitaliste en cours d'achèvement.

Qu'on me donne l'obscurité,

puis la lumière.

Qu'on me donne la faim, la soif,

puis un festin.

Qu'on m'enlève

ce qui est vain et secondaire

..........

C'est notre  quête du bonheur qui nous rend souvent insatisfait et malheureux mais  le bonheur est un état d'esprit…. il ne s'obtient que par l'acceptation de ce qui est et de ce qui pourra venir. Il faut vivre le malheur parfois pour comprendre que l’on était heureux.



Avant d'être repu, ne faut-il pas avoir eu faim ?  avant d'être enfin reposé, ne faut-il pas être déjà fatigué ? .

Tout n'est qu'alternance, et on apprécie davantage  le beau temps quand on a connu la pluie ou le froid ... 

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Les moments « d’épreuves »  nous permettent de mieux apprécier toutes nos  joies, petites et grandes,  qu'il ne faudrait pas considérer comme acquises

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Observez les fourmis dont on a démoli la fourmilière  d'un coup de pied rageur ; elles se remettent aussitôt à l'ouvrage et continuent de grimper...  elles n'ont pas perdu le moral, leur motivation reste intacte : elles ont une communauté à protéger ... une pour tous tous pour une !

Personne ne peut t'empêcher de te relever à  part toi-même; et qui peut mieux régénérer et raviver notre feu intérieur sinon ce petit enfant en chacun de nous qui peut s’extasier devant les mille et une raisons de s' émerveiller  !

à toi de savoir apprécier et accueillir toutes les joies simples et naturelles de la vie au moment où elles se présentent (le parfum d’une fleur, la saveur d’une friandise, le sourire d’un inconnu, un rayon de soleil, un geste de tendresse …) et d'en faire, chaque jour,  une brassée de gratitude et d'amour que ton cerveau prendra l’habitude de stocker en prévision des coups durs.


Même si des jeunes sont souvent les héritiers de la Bof génération , son sens s'est généralisé à d'autres personnes d'âges différents qui ne croient  plus en rien, ni en Dieu, ni à la politique et ni en la société actuelle.

Et surtout, il  ne faut pas remplacer le verbe être par le verbe avoir, même si notre société de consommation tente de nous le faire croire en détournant notre besoin d'être en besoin d'avoir


Loin d'être doloristes, les chrétiens voudraient bien, eux aussi,  faire l'économie de la croix ;  ils s'identifient pourtant à cette croix sur laquelle Jésus est mort alors que sa crucifixion  a été la plus mauvaise action jamais commise sur cette planète ! mais en même temps, c'est la meilleure chose qui nous soit arrivée si nous croyons que le sacrifice du Christ a apporté le salut au monde. 

Quelques soient les épreuves et les tragédies déconcertantes de la vie, Dieu peut faire sortir le plus grand bien du plus grand mal ; Il ne permet pas que des épreuves nous soient infligées que nous ne pourrions supporter (*). telle est notre foi. 

(*La douleur ne joue-t-elle pas un rôle d’alarme essentiel pour notre organisme ? et sous la torture, ne perdons-nous pas connaissance quand la douleur est trop forte ? )

le soleil est toujours là, même derrière les nuages..

C'est de l'après "révolution" de 1968 que la "Bof génération" est née, déçue de la voir  aboutir à la généralisation de la société de consommation et à l' échec des normes sociales qui mettent du temps  à changer .

Mais, qu'est-ce qui nous éteint et qu'est-ce qui nous rallume quand la foi en Dieu ne fait plus partie des soupapes du désespoir ?